Philosophie

Etienne de LA BOETIE,  1576
Oeuvre d’un jeune auteur de dix-huit ans,  ce texte analyse les rapports maître-esclave qui régissent le monde et reposent sur la peur, la complaisance, la flagornerie et l’humiliation de soi-même. Leçon politique mais aussi leçon éthique et morale, La Boétie nous invite à la révolte contre toute oppression, toute exploitation, toute corruption, bref contre l’armature même du pouvoir.

Frédéric LENOIR,  2015
Main dans la main avec les philosophes du bonheur.

Arthur SCHOPENHAUER
Edition contemporaine d’extraits de l’oeuvre du philosophe allemand (1788-1860).  Confronté au néant de la vie qui mène à la mort, Schopenhauer  s’interroge sur ce primat de la Volonté, ce régime d’instincts, de pulsions et de désirs aveugles, qui nous pousse, malgré tout, à vouloir vivre.

Michel CASSÉ,  2001
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Le vide est-il le néant ? Jusqu’à présent, ces questions sont restées l’apanage de la métaphysique et de la théologie. Le temps est venu pour la science de les reformuler en s’interrogeant sur la nature profonde de la réalité.

Jacques LACAN,  1966
Il faut avoir lu ce recueil, et dans son long, pour y sentir que s’y poursuit un seul débat, toujours le même, et qui, dût-il paraître dater, se reconnaît pour être le débat des lumières.

Henri LABORIT, 1985
Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe.

Emmanuel JAFFELIN,  2010
Méprisée par l’élite et les intellectuels, la gentillesse est aujourd’hui reléguée au rang des petites vertus. Son histoire est celle d’un discrédit: née dans la noblesse romaine, dénigrée dans le christianisme, réhabilitée à la Renaissance, elle s’étiole comme une fleur fanée dans la démocratie marchande.

Stefan ZWEIG,  1935
Portrait d’Erasme de Rotterdam (1467-1536), dont on ne connaît plus guère que ses portraits par Holbein et Dürer, et une œuvre,  Éloge de la folie, associée à un mot : l’humanisme. Cet essai reflétait les préoccupations de l’écrivain autrichien, dans une Europe en proie aux totalitarismes et bientôt à la guerre. 

Gottfried LEIBNITZ,  nouvelle édition de 1999
Un essai philosophique sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal  publié en français d’abord puis traduit en latin en 1712,

Arthur SCHOPENHAUER,  1886
« Ma volonté ne dépend absolument que de moi seul ! Je peux vouloir ce que je veux : ce que je veux, c’est moi qui le veux », Schopenhauer décrit ainsi l’esprit naïf qui se contente de regarder les choses à la surface.

ARISTOTE (4ème siècle avant JC)
Le philosophe présente l’objectif “bonheur” et les moyens d’y arriver en détaillant les points de vue de l’homme vertueux, du “méchant”, du juriste, du politique, du peuple, du tyran, et même de l’animal. 

Albert JACQUARD,  2005
Parsemé de retours sur les concepts anciens (Galilée, Copernic.. ou plus modernes (Einstein, Newton,Hubble, Hawking..),de citations philosophiques ( St Augustin, Bergson..) l’auteur évoque le Big Bang, la création de l’univers et en déduit  que nous sommes des poussières d’étoiles.  Mais ADN, neurones et connexions neuronales font l’homme avec intelligence et émotions. L’homme de par ses rencontres fait la société. A nous de rendre le monde plus humain …

Catherine CHALIER,  2020
La gratitude vit d’une asymétrie irréductible entre les personnes. Celle-ci étant souvent confondue avec une hiérarchie insupportable ou la mise en évidence d’une infériorité, la gratitude est, d’un même mouvement, suspectée. Et pourtant, un don peut être reçu « sans calcul d’intérêt et de rétribution ». Dire merci n’est alors pas s’aliéner à autrui ou à Dieu. 

Trin XUAN THUAN,  2017
L’auteur interroge ici la place et le rôle de l’homme, tout en rendant hommage à l’incroyable harmonie du cosmos. Il a convié huit personnalités, du scientifique à l’écrivain, du moine bouddhiste au peintre, pour interroger ce mystère sans fin, dont  Jean d’Ormesson, Matthieu Ricard,  Edgar Morin, Joël de Rosnay, Fabienne Verdier,  entre autres.

Friedrich NIETZCHE,  1887
Nietzsche se donne pour objectif de montrer d’où viennent les valeurs morales contemporaines et pourquoi nous devrions en changer pour des valeurs plus saines.