Philosophie

Roland HUREAUX,  2015
La gnose  est apparue sous le Haut-Empire romain (Ier-IIe siècle), qui voit aussi l’essor du christianisme. Les gnostiques, Basilide, Valentin, Marcion, prêchent des doctrines étranges se présentant comme une connaissance secrète (gnose) que Jésus-Christ aurait transmise à ses proches.  La gnose garde une partie de son mystère. Elle connaît peut-être son sommet  avec Mani (IIIe siècle) dont la doctrine, le manichéisme, se répand jusqu’en Chine et pourrait avoir inspiré le bouddhisme.  Elle survit par des traditions initiatiques (franc-maçonnerie, théosophie),  des influences diffuses sur la littérature, particulièrement romantique, la musique, la philosophie et imprègne à bien des égards la culture contemporaine.

Antoinette FOUQUE,  1995
Libérer à la source le pouvoir créateur des femmes, c’est lancer un défi permanent au phallocentrisme ; s’ouvrir  à la génitalité des deux sexes, c’est se souvenir que le premier environnement de chaque être humain est un corps vivant, parlant ; se souvenir que l’on naît d’une femme et en éprouver de la gratitude, c’est abolir l’hégémonie d’un ordre tyrannique symbolique ; c’est s’évader des dogmes et des illusions des religions du Livre, stopper la spéculation du Tout-marchandise, du Tout-profit ; mais c’est aussi sans doute commencer à penser.

Alexandre KOYRÉ,  première parution 1962, réédité 2008
Une analyse de la composition subtile et raffinée du dialogue socratique : œuvre dramatique qui présuppose la présence d’un personnage n’y figurant pas, celle du lecteur-auditeur, auquel est dévolu le rôle de comprendre le sens caché du débat et d’en tirer les conclusions.  Ce livre contient également “Entretiens avec Descartes.

Denis DIDEROT,  1796
Dialogue philosophique.  Deux personnages marchent en discutant…

François GARAGNON,  1991
Jade est une petite fille irrésistible par sa fraîcheur inventive et son esprit d’émerveillement. qui  nous amène à une connaissance de l’essentiel et à une redécouverte du sens de la vie, dans un esprit poétique et enthousiaste.

Martin BUBER,  1923,  nouvelle édition 1992
Une approche différente de la relation avec les autres.

Nuccio NORDINE, 2014
Il existe dans les démocraties marchandes des savoirs réputés « inutiles » qui se révèlent en réalité d’une extraordinaire utilité. En recourant aux grands philosophes, Nuccio Ordine attire notre attention sur l’utilité de l’inutile et sur l’inutilité de l’utile. 

Arthur SCHOPENHAUER,
Une œuvre, rédigée vers 1830-1831 et publiée en 1864,   qui traite de l’art de la controverse ou « dialectique éristique ».  Schopenhauer y expose une série de stratagèmes permettant de l’emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l’on soutient.

Arthur SCHOPENHAUER,  édité par Franco VOLPI, 2004
Schopenhauer le pessimiste, qui ne croit pas au bonheur, nous invite à la lucidité pour contrer au mieux l’ennui et les désagréments de la vie. On ne peut pas être heureux ! Certes, mais on peut éviter la souffrance, et c’est déjà beaucoup.

Michel ONFRAY,  1991 et 2006
Deux manifestes hédonistes du philosophe qui fait le point sur ses convictions philosophiques, politiques, existentielles.  

Henri BERGSON,  1919
Recueil de conférences portant « sur des problèmes déterminés de psychologie et de philosophie ». 

Frantz WOERLY,  1985
Nourri des philosophies et pratiques orientales, Dürckheim a su créer une voie d’approche à l’éveil originale. Les questions de l’auteur ont toutes trait à notre vie moderne, elles nous concernent tous.

Hermann COHEN,  1994
Fils d’un « hazan » (chantre synagogal), Cohen (1842-1918) souhaitait d’abord devenir rabbin mais il devint philosophe.  Des prophètes de l’Ancien Testament à leurs exégètes modernes, en passant par le grand rationaliste juif Maïmonide, Cohen trace une ligne de convergence où se rencontrent la pensée philosophique et la croyance religieuse.

Georges BATAILLE,  1943 (première publication,  1954 (version augmentée)
Selon l’auteur,  l’expérience intérieure,  «C’est jouer l’homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit».

Roger CAILLOIS,  1988
La signification du sacré comparée dans les sociétés archaïques et les sociétés développées. L’un des chapitres les plus stimulants de l’ouvrage analyse notamment le sacré tel qu’il se révèle dans deux temps forts des sociétés humaines : la fête et la guerre.